giovedì 13 luglio 2017

Partito Comunista del Venezuela: "C'è un'altra via: la rivoluzione" / Venezuela – Congrès du PCV : « Il y a une autre voie : la révolution »


Sul 15° Congresso del Partito Comunista del Venezuela, tenutosi tra il 22 e il 25 giugno 2017, André Scheer, giornalista del quotidiano tedesco Junge Welt, ha rivolto alcune domande a Carolus Wimmer, segretario per le questioni internazionali del PCV. La traduzione in francese è di ML per "Solidarité internationale PCF – Vivelepcf".

Per il PCV, difendere le conquiste del paese comporta la radicalizzazione del processo bolivariano.

Junge Welt – Le notizie che vengono diffuse a livello internazionale sul Venezuela suscitano preoccupazione: Si parla di guerra civile, di fame, di sotto-alimentazione, di una situazione ingestibile del paese. Come giudica la situazione il PCV?


Carolus Wimmer – E' totalmente falso e senza rapporto con la realtà parlare di crisi umanitaria e di fame nel nostro paese. Va tuttavia riconosciuto che i metodi adottati per oltre 18 anni dagli Stati Uniti e dai loro alleati contro il Venezuela, in parte hanno ottenuto il loro scopo.

Nei primi anni, gli attacchi dell'imperialismo si erano concentrati sul presidente e l'apparato dello Stato. Dopo i numerosi fallimenti su tale terreno, gli attacchi si sono ora diretti contro le famiglie venezuelane, contro l'approvvigionamento di cibo, di medicine e di altri beni di prima necessità. Si assiste a una guerra psicologica.

JW – Si può considerare l'imperialismo statunitense interamente responsabile dei problemi del Venezuela o ci sono anche origini interne?

CW – La politica è come un incontro di pugilato. Quando tu mostri le tue debolezze all'avversario,   quello ti mette KO. La situazione momentaneamente difficile che stiamo attraversando politicamente nella lotta di classe risulta, tra le altre cause, dall'illusione che noi deteniamo tutto il potere e che saremmo già passati al socialismo. Ma noi viviamo ancora nel capitalismo. E' per questa ragione che non possiamo permetterci di scaricare tutte le responsabilità sull'avversario ma dobbiamo, ad esempio, affrontare anche la corruzione. Un grande parte delle forniture alimentari, che vengono distribuite alla popolazione a prezzi sovvenzionati dallo Stato, spariscono per riapparire a prezzi gonfiati sul mercato nero.

JW – In che modo si può fronteggiare ciò?

CW – Il rimedio è la verità. Si deve dire la verità alla popolazione, devono farlo il governo e tutte le altre forze. Questo purtroppo non sempre succede. Così, all'inizio dell'anno si era promesso che la guerra economica sarebbe stata riassorbita in 6 mesi: un'aberrazione completa.

Il secondo rimedio è la lotta concreta contro la corruzione, la burocrazia e la sua inefficienza. Il PCV chiede che la questione venga affrontata di petto. Misure in questa direzione riceverebbero un ampio sostegno della popolazione.

JW – Molti amici della Rivoluzione Bolivariana hanno l'impressione che lo sviluppo impresso da Hugo Chavez si trovi oggi in stallo.

CW – Questo processo non ha perso nulla del suo significato. Il processo bolivariano, come è conosciuto internazionalmente, continua. Come ieri, ha il sostegno di gran parte della popolazione e, naturalmente, anche delle forze armate. Ma occorre interpretare questa evoluzione nei termini della lotta di classe e non in uno stato di euforia permanente, una vittoria elettorale dopo l'altra.

Abbiamo ora davanti a noi tre opzioni. Subito si presenta la grande minaccia di un intervento diretto o indiretto degli Stati Uniti, con truppe dell'America Latina e della NATO. Esso instaurerebbe in Venezuela un regime almeno di ispirazione fascista. Seconda opzione: un percorso riformista che conserverebbe alcune delle conquiste sociali conquistate negli ultimi anni, ma nel contesto del sistema capitalista. Questa variante incontra il favore in particolare delle forze socialdemocratiche dell'UE. Il nostro partito è convinto che ciò sarebbe fatale per la maggior parte dei venezuelani. Gli sforzi e i sacrifici che i venezuelani hanno fatto sarebbero stati vani se noi restiamo nel capitalismo. Perché tale sistema significa sempre più ingiustizia, anche con una buona costituzione, sempre più oppressione e sfruttamento.

Ma esiste un'altra via: la rivoluzione. La gran parte del popolo è per la continuazione del processo bolivariano, per sempre "più rivoluzione".


Le Parti communiste du Venezuela tenait son 15ème congrès du 22 au 25 juin 2017.
Pour le PCV,  défendre les acquis du pays implique une radicalisation du processus bolivarien.

nterview de Carolus Wimmer, secrétaire à l’international du Parti communiste du Venezuela (PCV), pour le quotidien socialiste allemand  Junge Welt (journaliste André Scheer), édition du 28 juin 2017. Traduction ML pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf ».

JW : Les nouvelles qui sont diffusées internationalement sur le Venezuela suscitent l’inquiétude. Il est question de guerre civile, de faim, de sous-approvisionnement, d’une situation ingérable du pays. Comment le PCV apprécie-t-il la situation ?

CW : Il est totalement faux et sans rapport avec la réalité de parler d’une crise humanitaire ou de famine dans notre pays. On doit cependant reconnaître que les méthodes appliquées, depuis maintenant plus de 18 ans, par les Etats-Unis et leurs alliés, contre le Venezuela, parviennent partiellement à leurs fins.
Dans les premières années, les attaques de l’impérialisme se concentraient sur le président et l’appareil d’Etat. Après de nombreux échecs sur ce terrain, les attaques sont désormais dirigées contre les familles vénézuéliennes, contre l’approvisionnement en nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité. On assiste à une guerre psychologique.

JW : Peut-on rendre l’impérialisme des Etats-Unis entièrement responsable des problèmes du Venezuela ou bien ont-ils également des origines internes ?

CW : La politique, c’est comme un match de boxe. Quand tu montres tes faiblesses à l’adversaire, il te met KO. La situation momentanément difficile que nous traversons politiquement dans la lutte des classes résulte, entre autres également, de l’illusion que nous détiendrions tout le pouvoir et que nous aurions déjà accédé au socialisme. Mais nous vivons toujours dans le capitalisme. C’est pour cela qu’on ne peut pas se permettre de mettre toutes les difficultés internes sur le dos de l’adversaire mais que l’on doit, par exemple, aussi se confronter à la corruption. Une grande partie des colis alimentaires, qui sont distribués à la population à des prix subventionnés par l’Etat, disparaissent pour réapparaître à des prix excessifs sur le marché noir.

JW : De quelle façon pouvez-vous vous opposer à cela ?

CW : Le remède, c’est la vérité. On doit dire la vérité à la population, que ce soit le gouvernement ou toutes les autres forces. Cela n’est malheureusement pas toujours le cas. Ainsi, au début de l’année, on a promis que la guerre économique serait résorbée dans les 6 mois à venir : une aberration complète.
Le deuxième remède, c’est la lutte concrète contre la corruption, la bureaucratie et son inefficacité. Le PCV demande que cette question soit prise à bras le corps. Des mesures dans ce sens recevraient un large soutien dans la population.

JW : Beaucoup d’amis de la Révolution bolivarienne ont l’impression que le développement impulsé par Hugo Chavez est aujourd’hui dans une impasse.

CW : Ce processus n’a rien perdu de sa signification. Le processus bolivarien, tel qu’il est connu internationalement, se poursuit. Comme hier, il a le soutien d’une grande partie de la population et aussi, naturellement, des forces armées. Mais il faut comprendre cette évolution en termes de lutte des classes et non dans un état d’euphorie permanente d’une victoire électorale à la suivante.
Trois options sont devant nous maintenant. D’abord se présente la grande menace d’une intervention directe ou indirecte des Etats-Unis, avec des troupes d’Amérique Latine ou avec l’OTAN. Elle établirait au Venezuela un régime pour le moins d’inspiration fasciste. Deuxième option : une voie réformiste qui conserverait quelque uns des acquis sociaux gagnés ces dernières années, mais dans le cadre du système capitaliste. Cette variante a particulièrement les faveurs des forces sociales-démocrates de l’UE. Notre parti est convaincu qu’elle serait fatale pour la plupart des Vénézuéliens. Les efforts et les sacrifices que la classe ouvrière et le peuple vénézuéliens ont consentis auraient été vains si nous restions dans le capitalisme. Car ce système signifie toujours plus d’injustice, même sous une bonne constitution, toujours plus d’oppression et d’exploitation.
Mais il existe une autre voie : la révolution. Une grand part du peuple est pour la continuation du processus bolivarien, pour toujours « plus de révolution ».

Carolus Wimmer (PCV) | solidarite-internationale-pcf.over-blog.net
Traduzione da marx21.it
Fonte :




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